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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 15:45

9782867465383.gifSardes depuis le Paléolithique supérieur, les Sevilla-Mendoza ignorent la normalité. Un père entiché de voyages lointains, une mère perdue devant la vie, une tante plongée dans des amours sans lendemain, un frère sourd à tout sauf à son piano. Celle qui décrit l’étrange et attachante ambiance familiale, avec une impassible candeur, est une adolescente engluée dans une liaison inavouable… Une liaison qu’elle cache à sa famille, où pourtant on parle d’amour et de sexe sans inhibitions. On y parle aussi de Dieu, dont on n’arrive pas à décider s’il existe ou pas. Plutôt qu’à lui, autant s’en remettre à la superstition pour affronter les dangers de l’existence. Celle-ci se déroule comme si on était dans la gueule d’un requin. Un requin qui vous enserre entre ses dents et vous empêche de vivre. On essaye d’en sortir quand il dort…

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 10:12

Trois jeunes partis fêter la Saint-Jean disparaissent. Peu après, leurs parents reçoivent d'eux des cartes postales de quelques villes d'Europe.

Wallander rentre de vacances lorsqu'il se penche sur l'affaire, qui se complique par l'assassinat de son proche collègue Svedberg.

Qui était exactement ce flic efficace mais secret ? Les cartes postales ont-elles réellement été écrites par les jeunes disparus ? Les deux affaires sont-elles liées ? Pourquoi Svedberg n'a-t-il pas fait part de ses soupçons à ses collègues ? Les questions se multiplient, et l'enquête semble désespérément stagner. Au bout du rouleau, Wallander est hanté par la crainte de voir le tueur frapper à nouveau.

Le lecteur ne peut que se laisser habiter par ce polar magistralement mené, où Mankell ménage le mystère et l'angoisse jusqu'à la dernière ligne.

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 10:34
Dans l’esprit de la série Desperate Housewives, Muriel revient bouleverser l’instable équilibre d’un quartier de la middle class britannique et réveille tous les petits maux de ses voisins…

Dix ans après son départ cataclysmique vers une institution psychiatrique dans laquelle on l’a faite interner pour le meurtre de sa mère, Muriel Axon est de retour dans sa petite ville étouffante des environs de Londres. Elle veut récupérer son bébé et son ancienne maison qu’elle considère comme un dû. Mais par-dessus tout, elle veut se venger de tous ceux qui ont fait son malheur une décennie plus tôt!: Colin Sidney et Isabel Fields. A cette fin, elle va user d’un art où elle est passée maître, le déguisement. Se faisant passer tour à tour pour une femme de ménage ou une aide soignante, elle va infiltrer le foyer de ses anciens voisins et exploiter leur don pour l’autodestruction, mettant son grain de sel dans des vies pourtant déjà bien assez compliquées…

La locataire est un bijou d’humour noir qui met en scène tout un réseau de personnages comme placés sur une vaste toile d’araignée au centre de laquelle trônerait Muriel, maniant tous les fils, avec une malveillance jubilatoire.
Mais sous des dehors comiques, La locataire pose la vaste question de l’identité, des apparences, des malentendus qui surgissent quand on les amalgame trop rapidement, et de la dépendance aux autres.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 20:34

9782266191746.gifQuoi de plus sympathique qu'un week-end à la campagne avec des amis perdus de vue pour évoquer le bon vieux temps ? C'est ainsi que les anciens de Seymour Road se retrouvent dans la superbe maison de Patrick et Caroline. Au menu : tennis, cocktails et fonds d'investissement. Sur la pelouse, chacun sort son plus beau jeu : un bronzage satiné, un revers lifté, une enfant surdouée, un projet d'hôtel…

Mais les choses vont rapidement tourner au vinaigre. Malgré la joie affichée, les années ont écorché la belle complicité d'autrefois. Pire, cette plongée dans le passé va obliger chacun à comparer sa situation à celle des autres et à ses rêves de jeunesse. Au programme : jeu, set et baffes !

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 14:55
9782266156790.gifCe n'est pas qu'Emma soit menteuse, c'est juste qu'elle a des petits secrets. Des trucs pas bien méchants. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle trouve que Connor, son petit ami, ressemble étrangement au Ken de Barbie. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec Connor, au lit, c'est pas franchement l'extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l'avouer.
Mourir ? Justement ! Lors d'un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit bien voir sa dernière heure arriver. Prise de panique, elle déballe tout au séduisant inconnu assis à côté d'elle.
Sans savoir que l'inconnu en question n'est autre que son P.-D.G. Passé le soulagement de sortir vivante de ce vol infernal, Emma réalise qu'elle vient de se mettre dans une situation pour le moins embarrassante…
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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 15:02

En 1903 à Chicago, l’homme d’affaires Edwin Cheney et son épouse Mamah Borthwick Cheney passent commande de leur nouvelle maison à l’enfant terrible et déjà célèbre de l’architecture américaine, Frank Lloyd Wright.

Six années plus tard, la bonne société de Chicago et la presse américaine sont secouées par le plus grand scandale de ce début de siècle : Mamah, tombée entre temps passionnément amoureuse de Frank, quitte Edwin et leurs deux enfants pour suivre l’architecte renommé en Europe. Lui-même abandonne sa femme Catherine et six enfants pour vivre cette passion.

Berlin, Florence puis Paris pendant la grande crue de 1910, voient passer enlacés autour de leur liberté amoureuse hantée pourtant par la culpabilité, ces amants exceptionnels qui défraient la chronique de l’Amérique dévote et pudibonde du vingtième siècle naissant…

Mais les tabloïds américains les plus fertiles et les plus sensationnalistes n’auraient jamais pu imaginer comment l’histoire de ce couple sulfureux allait exploser en 1914 après  leur retour aux Etats-Unis. La violence du dénouement laissera pétrifiés, au-delà des familles déchirées Cheney et Wright,  le monde des architectes, des féministes et des moralistes de bon ton…

Captivante fiction historique documentée par l’autobiographie de Frank Lloyd Wright, par les lettres de Mamah Borthwick et par les très nombreux articles dans la presse de l’époque, Loving Frank mêle tout à la fois intrigue amoureuse, émancipation féminine et une plongée dans l’univers d’un des plus grands maîtres de l’architecture moderne…


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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 10:17
Aussi fantasque que son titre, et drôle, tendre, incroyablement attachant : voici un premier roman comme on n'en a pas lu depuis longtemps, qu'on a hâte de se passer de main en main.

Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey ? Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal...
Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) – délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité – Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle – et même d'autres habitants de Guernesey –, découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 10:14
Ça peut surprendre, mais au milieu du XXe siècle deux millions de juifs se sont installés au fin fond de l’Alaska (!). Et c’est dans cet Israël verglacé que l’inspecteur Landman enquête sur le meurtre mystérieux d’un joueur d’échecs… Le polar nous a habitués à quelques grands moments de délire. Ce roman américain fou furieux où Raymond Chandler, Philip K. Dick, Saül Singer et Rabbi Jacob se croisent à la Polar-Stern Kafeteria pousse un peu plus loin le bouchon. Un petit chef-d’oeuvre d’humour juif.
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 10:11
Le descendant d’un prédicateur manipulateur des foules, catastrophé d’avoir perdu le don de soigner, entreprend de tuer pour bénéficier à nouveau de l’aide divine. Les nouvelles aventures d’Erica Falck, l’héroïne middle class découverte dans La Princesse des glaces. Un matin d’été, un jeune garçon joue dans les rochers à Fjällbacka, la petite ville touristique de la côte ouest dont il était question dans La Princesse des glaces. Dans une crevasse, il tombe sur le cadavre d’une femme. La police établit rapidement qu’il s’agit d’un meurtre mais l’affaire se complique avec la découverte, plus profond au même endroit, de deux squelettes de femmes…
L’inspecteur Patrik Hedström est chargé de l’enquête en cette période estivale où l’incident a tendance à faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d’Erica Falck, sa compagne.
Sans témoins, sans éléments déterminants, la police ne peut que patauger en attendant les résultats d’analyses des services spécialisés. Mais grâce à Erica, fille du pays qui fouille à la bibliothèque, le tableau va se constituer : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt : Mona et Siv. Entre ainsi dans lumière la famille Hult, divisée depuis cette époque en deux branches qui se haïssent.
Il était une fois Ephraïm, prédicateur, gourou d’une église évangélique, toujours en tournée avec ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés tous deux de pouvoirs de guérisseurs. Devenu adulte, Gabriel s’est marié avec une Laini, Johannes avec une Solveig. Gabriel a déclaré à la police avoir vu son frère prendre en stop une des jeunes filles disparues. Depuis la mort d’Ephraïm, Gabriel et Laini, ainsi que leur fille Linda, profitent d’une belle demeure et de terres qu’ils exploitent. Leur fils Jacob est installé comme directeur d’un centre religio-éducatif pour enfants à problèmes. L’autre branche croupit misérablement dans ce que lui a alloué le testament : une bicoque crasseuse où végètent Solveig, ex-reine de beauté devenue obèse, et ses deux fils délinquants : Johan et Robert.
Transpirant autant dans son bureau qu’en tournée d’interrogatoires, se sentant coupable de ne pas s’occuper d’Erica qu’il abandonne aux prises avec des membres de la famille envahissants, Patrik finit par assembler les morceaux du puzzle, allant de surprise en surprise. Mais le temps presse et la pression monte quand une nouvelle disparition se produit : Jenny, une jeune fille en vacances dans un camping du coin. La liste s’allonge… et l’étau se resserre autour de la famille Hult.
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 19:11
Londres, 1939.
Mary et Jackie s'aiment et mènent une existence ordinaire. Man?uvre la journée, Jackie passe la plupart de ses soirées au pub tandis que Mary, dévouée et soumise, élève leur enfant. Mais leur vie, comme celle de millions de Londoniens, va être bouleversée par la guerre. Finie la routine domestique, adieu le bon vieux Jackie et la douce Mary. Voici Jack l'Epate et Mary pleine de grâce : le brigand et sa faiseuse d'anges.
Rarement la vie en temps de guerre et le quotidien mis sous pression ont-ils été racontés plus brillamment. Généreux, sensible et saisissant dans ses descriptions d'un Londres déterminé à ne pas flancher, Jack L'Epate et Mary pleine de grâce met en scène ces petites gens révélées, en bien comme en mal, par des circonstances extraordinaires.
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