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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:08

Toujours aussi fan de Jean Teulé!! Mais où va-t-il chercher tout ça?! 

Dans la cellule 203, ils sont quatre : Jacky Coutances a probablement tué trois de ses amoureuses
; Sergueï Kazmarek a rendu hémiplégique une jeune mariée ; Pierre-Marie Poupineau a un goût
immodéré pour les petits enfants. Et Sébastien Biche, instituteur fragile, a, dans un moment
d'épuisement et de folie, tué son bébé en lui cognant la tête contre la cheminée. Dans la 108, croupit
Corinne Lemonnier, monstre femelle qui offrait ses neveux et ses nièces aux plaisirs sadiques de
son amant. Jacky aime Corinne et Corinne aime Jacky. Ils ne se connaissent que par les mensonges
amoureux qu'ils échangent en hurlant, chacun collé aux barreaux de leur fenêtre respective. Ainsi va la prison, entre crises d'amour et coups de démence, le ronronnant barnum de la cabane aux forcenés

 ♥♥♥♥

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:07

  Ils se sont rencontrés un soir de printemps. Elle est devenue sa maîtresse. Il l'a initiée au maniement des armes. Il lui a fait cadeau d'un revolver. Elle lui a tiré une balle entre les deux yeux. On n'a jamais vraiment su quel était son mobile. Après avoir tué l'objet de son amour, on ne sait jamais pourquoi on a fait le contraire d'aimer.

 ♥♥♥

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:06

L'histoire racontée ici est si terrible qu'il faut, je crois, oublier qu'elle est inspirée d'une histoire réelle sinon c'est insupportable... Régis Jauffret a écrit un roman et il faut le lire comme tel. Dans ces conditions, on lit là un roman que j'ai trouvé extraordinaire et passionnant.    

 

Platon, le mythe de la caverne. Des prisonniers qui ne verront jamais de la réalité que des ombres d humains projetées sur la paroi de la grotte où ils sont enchaînés. Dans le souterrain les enfants n ont vu de l extérieur que les images tombées du ciel qui leur parvenaient par le câble de l antenne.

Le mythe a traversé vingt-quatre siècles avant de s incarner dans cette petite ville d Autriche avec la complicité d un ingénieur en béton et celle involontaire de l Écossais John Baird qui inventa le premier téléviseur en 1926.

 

♥♥♥♥

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 20:02

.. à venir!

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 11:30

Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home déglingué avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss aime beaucoup sortir tard le soir, tomber amoureuse et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent tout seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va dans les potagers de ses voisins, pique leurs carottes, leurs pommes de terre… Mais comme il a très peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (c'est Joss qui lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention, efface soigneusement les traces de son passage, replante derrière lui, brouille les pistes. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), couchée par terre au milieu de ses choux, en train de pleurer, toute seule, sans pouvoir se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom (petit homme) n'était pas passé par là…

♥♥♥

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 11:42

Elle, c'est Désirée, la bibliothécaire, et lui, c'est Benny, le paysan. Elle dévore les livres comme les produits bio, lui élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « pour son plaisir ». Pourtant, ils s'accordent trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si cela ne donne rien, c'est terminé pour toujours. Et si ça marche… Comme le disait un critique littéraire suédois : “Le quotidien tue l'amour, la vie de famille l'enterre.” Bienvenue dans le caveau de famille ! Pétillant et jubilatoire.

♥♥♥

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 16:42

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"Le Tiroir à cheveux" raconte l'histoire d'une très jeune femme et de ses deux enfants dont l'un, Pierre, est handicapé, retardé à la suite d'un accident cérébral. Cela se déroule dans une petite ville du Sud. Le père de la jeune femme est gendarme. Très jeune elle a été enceinte, une première fois, puis une deuxième. C'est, comme on dit, une mère célibataire. C'est parce qu'elle a voulu cacher sa première grossesse puis retarder au maximum le moment d'aller à l'hôpital que son enfant est anormal. Elle travaille chez un coiffeur, elle aime beaucoup toucher les cheveux, les caresser, les coiffer. D'ailleurs Pierre a des cheveux magnifiques.
On comprend peu à peu que les parents de la jeune femme veulent l'obliger à placer Pierre dans une institution spécialisée. Et on comprend aussi qu'elle ne le veut pas, qu'elle résiste de toutes ses forces.

Ce livre est la description de sa vie dans ce village, avec ses enfants, comment elle s'organise matériellement, comment elle supporte et transforme en amour l'horreur et la fatalité, ses combats quotidiens, son indépendance farouche. Il est rythmé, écrit d'une belle manière fluide qui sait capter les sensations et les sentiments l'air de rien, sans effets trop visibles, mais avec beaucoup de précision et de proximité.

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 16:35

Je n'ai pas accroché du tout.. J'avais pourtant beaucoup aimé Mon grand appartement et Sur la dune du même auteur

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Trente ans plus tôt, je connaissais bien Elisabeth. Mais, lorsqu’elle réapparaît et qu’elle m’en apporte la preuve, je n’en retrouve aucun souvenir. Paul, lui habite pour l’instant chez moi. Mais, lorsqu’il disparaît, il ne m’adresse plus aucun signe. Quant à Marianne, c’est moi qui ne veux plus la voir. Bref, je me retrouve seul. J’en profite pour aller m’exiler en Beauce, faire un peu le point. Et c’est là qu’apparaît Louise, dont je sais que je ne me passerai plus, mais que je n’ai pas encore rencontrée.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 20:27

J'avais beaucoup aimé "Les adieux à la reine", j'aurais sûrement du tout autant aimé ce roman qui est probablement un très bon roman mais ce n'était pas le moment pour moi, trop "costaud" je pense.. je ne suis pas allée au bout.

A reprendre un jour ..thomas.gif

Nous sommes au milieu du XVIIIème siècle, sous le règne de Louis XV.Deux sœurs, Apolline et Ursule, sont les héroïnes de ce livre. Elles sont nées à Bordeaux, dans un milieu très religieux. Le père, adepte de la Providence, s’adonne avec délice au bonheur de ne rien faire. La mère est en prières. La famille s’enfonce dans la misère. Ce dont Apolline, en disciple de son père, s’aperçoit à peine, tandis que l’aînée, Ursule, ambitieuse et libre, n’a qu’une envie : s’enfuir. Bientôt, les deux jeunes filles se perdent de vue. Apolline est mise dans un couvent, puis devient préceptrice. Elle en sort quelques années plus tard pour retrouver sa sœur mourante, et découvrir dans un manuscrit le récit de ses aventures.Ursule, rebaptisée Olympe, a réussi à se faire emmener à Paris par le duc de Richelieu. Elle rêve de faire carrière au théâtre, mais son protecteur a d’autres plans. Fournisseur royal attitré en matière de plaisir, il offre Olympe à Louis XV. Olympe, aimée par Louis XV, est rongée par le désir de s’imposer face à Mme de Pompadour. Devenue mère, elle croit triompher. Mais, avec la soudaineté des alternances de faveur et défaveur, elle perd tout. On l’exile et la marie de force en province et lorsqu’elle revient à Paris pour dénoncer la violence de son sort, elle est arrêtée et envoyée à l’Hôpital.Ce portrait de deux sœurs qui font des choix opposés – s’en remettre à la Providence, ou miser sur l’intrigue – est l’occasion de raconter un monde dominé par l’étrange duo que forment le duc de Richelieu, le plus célèbre libertin de son siècle, et le roi Louis XV, habité par le goût de la mort, le désir des femmes, et le sens du péché. Les jeux du pouvoir sont imprévisibles, et il est bien hasardeux de vouloir défier son destin.

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 20:25

revol.gifÇa ne devrait pas être de la littérature, ça ne devrait même pas être un livre. Mais comme tout cela n’aurait pas dû arriver, un texte a été écrit, des lettres adressées à deux petites filles, deux étoiles filantes, aujourd’hui et depuis bientôt deux ans disparues.Fait divers atroce, disent les médias. Il n’y a pas de hiérarchie dans le malheur et, pourtant, en ce matin d’août 2008, la France entière se réveille sous le choc de la mort par incendie de deux enfants, moins de quatre ans à elles deux. On ne fait pas de livre avec ça, répétons-le, sauf si peu à peu le seul moyen de continuer à vivre consiste, grâce à des lettres d’une mère destinées à ses deux merveilles, à les réincarner jour après jour, à les faire précisément revivre. Ce livre hors norme et hors catégorie est avant tout un livre d’amour pour ces deux princesses envolées, et pour leur père aimant, présent, auquel on va s’attacher page après page afin de comprendre l’incompréhensible : comment la force de ce couple aussi pur permet de se sauver. Nos étoiles ont filé est un livre qui évite pathos et complaisance, qui hésite parfois entre rires et larmes, qui se distingue par son aspect unique, sinon ludique, et sa très saine incorrection. Pendant son écriture, un petit garçon est né du même amour. Le texte, cela n’étonnera personne, lui est dédié. Si la littérature ne sert à rien, elle aura au moins servi à cela.

3/5

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