Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:10
Un Français et un Canadien se croisent dans le Grand Nord. Le temps d’une tempête de neige et d’une partie de chasse se tissent entre eux, dans un chalet rouge, de mystérieux liens. Ont-ils été amoureux de la même femme ? Un huis clos étouffant et libérateur où la proie n’est pas là où on le pense…
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:10
« Je voulais écrire ce livre avec une voix douce, cette histoire pour laquelle j’étais restée longtemps sans voix. J’ai raconté mon effondrement comme un tremblement de terre sans bruit, et la traversée des jours où j’avais tout perdu sans bien comprendre, en saisissant l’étrangeté de ce qui était là, parce que je n’arrivais plus à vivre et que tout était étrange. J’ai construit ce récit sans écrire le mot dépression, je n’ai pas cherché à exposer la maladie ou ses raisons. Je n’ai pas pris le ton de l’autobiographie, ce qu’on apprend de la vie de la narratrice prend peu de place. Ce sont les journées qu’elle vit que j’ai cherché à écrire. Les lieux, ce qu’elle y trouve, ce qu’elle sent d’elle et des autres. Les situations où elle touche ce vide qui la cerne jusqu’à l’insupportable. La vie qu’elle guette, qu’elle attend, qu’elle ne sait pas comment attraper mais dont elle attend tout le temps un signe. Et ceux qui sont là, qu’elle scrute, qui la désespèrent, qu’elle ne comprend pas ou qu’elle se met à rechercher parce que, auprès d’eux, ce sera enfin l’ouverture. J’ai voulu raconter cet effondrement sans pathos, sans plainte surtout, parce que l’état de dénuement m’a paru riche. Une réponse à la honte. J’ai cherché à le faire vivre ce dénuement avec des mots et des phrases qui tâtonnent, qui suivent le singulier trajet que fait la peur dans la tête, ou la stupeur. Je me suis émerveillée de la netteté des images qui étaient restées après plus de trente ans, elles étaient si fortes qu’elles se détachaient. Elles ne comptaient plus pour moi mais pour ce qu’elles racontaient. Ce qui s’est dessiné derrière le livre que j’écrivais, c’était cette question, comme c’est difficile d’être un être humain, une personne. C’est devenu le titre dans ma tête, la phrase qui me guidait. La narratrice est face à ce qu’elle est ou n’arrive plus à être, face à l’incertitude de vivre. Tout doucement et comme sans s’en apercevoir, les autres, un voisin de chambre, Robert, l’herbe sur laquelle elle vient s’asseoir avec eux à la tombée du jour, ce moment volé à la clinique, vont devenir réels à ses yeux, vont exister pour ce qu’ils lui donnent, sa vie à elle. » .
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:09
'Si j'avais eu un peu d'intuition, je ne serais jamais entrée dans cette boutique au néon clignotant, un néon qui hoquetait fièrement Mariage 2000. Un soir où je descendais le boulevard Magenta, j’avais repéré de loin sa grande enseigne rose et son offre imbattable sur la vitrine : - 20 % suries voiles en mousseline. Et, quand j'ai vu la petite annonce, Recherche personnel urgent, je n'ai pas pu résister.'
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:08
1964 1989 De leurs quatorze ans aux trente-neuf où nous les quittons, à regret, les jumelles Fiona et Suzanne séchangent des lettres. Bien nées, ces demoiselles nen ont pas pour autant leur langue dans la poche, et leur petit monde décrit par le bout de la lorgnette le plus irrévérencieux est un régal à parcourir ! Mais ne croyez pas pour autant vous plonger dans une moquerie méchante ou seulement scélérate de laristocratie : la peinture est superbement réussie parce quelle est aussi pleine de tendresse.
♥♥♥♥♥
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:06

Marie Darrieussecq nous a habitués dans ses romans à parler d'enfants. On se souvient encore du sien dans un récit autobiographique appelé Le Bébé (2005). Si ce nouveau livre, purement fictionnel, renoue avec l'obsession de l'auteure pour les bambins, il quitte cependant la sphère de la maternité pour se placer sous le signe de la mort, puisqu'il fait parler une femme qui précisément raconte la disparition de son fils. C'était il y a dix ans. Tom mourait accidentellement dans un appartement de Sydney, en Australie, où sa mère, française expatriée, vivait après quelque temps passé à Vancouver. L'exil, la perte... La perte irrémédiable et l'exil total, loin du pays natal, loin de la langue natale, à une distance infinie de Tom et pourtant toujours près de lui, de l'autre côté des paupières... Aujourd'hui, sa mère se confie sur un cahier.

Sans pathos, avec une acuité du regard presque clinique, Marie Darrieussecq signe un âpre tombeau littéraire qui porte le nom de l'évidence tragique et insoluble de la Réalité : Tom est mort.
♥♥♥

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:06

 

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.

Enfant unique d’une famille en déséquilibre, entre une mère brisée et un père champion de la bonne humeur feinte, dans l’obscurité d’un appartement dont les rideaux restent tirés, Lou invente des théories pour apprivoiser le monde.

A la gare d’Austerlitz, elle rencontre No, une jeune fille SDF à peine plus âgée qu’elle.

No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence.

No, privée d’amour, rebelle, sauvage.

No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.

Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.
♥♥♥♥

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:05
Lui fait des dessins, l'autre l'entretient de tout et de rien. Lui c'est le peintre, l'autre le jardinier. Henri Cueco a su recréer toute la beauté d'un dialogue qui s'installe entre un artiste du monde et un homme de la campagne. Tous deux discutent de la pluie et du beau temps, en toute simplicité. Le peintre a son vocabulaire, le jardinier a le sien. Mais pas besoin de grands mots pour passer à l'essentiel : la mer un dimanche après-midi, les bébés qui viennent au monde dans les choux, la blancheur des salades, les courgettes aux dix doigts, et bien sûr, les femmes, la révolution, le ciel et la mort. En somme, tout ce qui donne sa consistance à la vie.
♥♥
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:04
Dans ce texte servi par une prose très sobre sous laquelle court une violence sourde, il sera question, à l'occasion d'un long séjour à Kotelnitch, une petite ville de Russie où doit se tourner un reportage, d'explorer, sur le mode de l'aveu, la constitution tragique de l'auteur lui-même : une langue maternelle évanouie et sans cesse désirée (le russe) ; le fantôme du grand-père, voire même ses doubles maudits (un pauvre Hongrois enfermé durant plusieurs décennies dans un hôpital psychiatrique soviétique avant son retour au " bercail " en Hongrie) ; une relation amoureuse tumultueuse entre Paris, Kotelnitch et l'île de Ré (là, c'est moins russe) ; la figure de la mère et le tabou familial à briser...
♥♥♥
Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:04

Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close.

Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S'accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil.

Voici l'histoire d'un mystère et d'une fraternité.
♥♥♥♥♥

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2008 2 11 /11 /novembre /2008 13:03
A travers la vie " entre les murs " d'un professeur de français, un récit qui nous plonge au coeur de la réalité d'un collège du XIXe arrondissement de Paris et qui se fait la caisse de résonance de la langue des petits Gaulois métissés d'aujourd'hui.
♥♥
Partager cet article
Repost0